Rencontrez les membres du Comité
Comité consultatif national
Madeleine Basile
Madeleine Basile une femme atikamekw de Wemotaci (Québec) venant d’une famille de sept enfants (4 sœurs et 2 frères), dès l’âge de 6 ans Madeleine a fréquenté le PI de Pointe-Bleue et ce, pendant 10 ans. Mère et kokom, la famille est importante pour elle. Elle a œuvré pendant 10 ans en communication principalement à la radio en langue atikamekw. Par la suite elle a suivi des cours en travail social qui l’ont menée à travailler en milieu communautaire urbain à La Tuque sur une période de 7 ans. C’est en 2004 qu’elle a postulé au poste de coordonnateur régional du projet de guérison Koskikiwetan au Conseil de la nation atikamekw, toujours à La Tuque. Le projet Koskikwetan est un des nombreux projets de financés par la Fondation autochtone de guérison qui s’est terminé en 2010. Elle demeurera en poste pour gérer le programme de soutien en santé relié aux questions des pensionnat indiens ; les membres de son équipe offrent des services de soutien émotionnel et culturel.
En 2010 elle a siégé au comité national des survivants à la Commission de vérité et réconciliation du Canada dont le mandat s’est terminé en 2015 au dépôt du rapport au gouvernement fédéral.
Harley Crowshoe
Harley Crowshoe est un aîné pied-noir et chef honoraire de la Nation Piikani (Pieds-Noirs). Il travaille actuellement à temps partiel pour le service de santé Aakom-Kiyii et comme conseiller dans le cadre de différents programmes de santé et de bien-être. Il a été directeur et gestionnaire du Southern Alberta Indigenous Health Program. Il a également une longue carrière au sein de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), où il a servi en Alberta et en Colombie-Britannique, et a depuis occupé la fonction de conseiller expert sur les questions de police autochtone. Il a également travaillé pour la Direction générale de la police des Autochtones comme directeur régional de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest.
Verna DeMontigny
Verna DeMontigny est une aînée de la Nation métisse de Red River, gardienne du savoir, et principale promotrice de la revitalisation de la langue michif. Elle est originaire de Li Kwayn (« The Corner »), une communauté métisse de Red River située près de Binscarth, au Manitoba. Verna a enseigné le michif, sa langue maternelle, aux enfants de la maternelle à la 12e année, ainsi qu’à l’Université de Brandon. Elle est maître conférencière dans le cadre du projet pilote du Programme maître-apprenti des langues autochtones des prairies aux régions boisées, et présidente du Cercle de revitalisation des langues autochtones dans les régions boisées.
Crystal Fraser
Crystal Gail Fraser (elle) est une historienne gwichyà gwich’in qui a entrepris une recherche approfondie et primée sur les pensionnats autochtones du Nord. Elle a publié de nombreux articles dans les médias universitaires et populaires, dont un livre à paraître intitulé By Strength, We Are Still Here : Indigenous Strength & Resistance at Inuvik’s Indian Residential Schools Since 1959. Crystal est professeure adjointe en histoire et en études autochtones à l’Université de l’Alberta. Elle fait également partie du Cercle de gouvernance du Centre national pour la vérité et la réconciliation et est directrice du Gwich’in Council International.
Raymond Frogner
Raymond Frogner est un archiviste et chercheur cri qui occupe le poste de chef des archives du Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) depuis sa fondation. À ce titre, il est chargé de veiller à ce que les survivants, leurs familles et leurs nations puissent accéder aux vastes collections du CNVR traitant de l’histoire des pensionnats. Il travaille actuellement avec plusieurs nations autochtones à l’élaboration d’outils spécialement conçus pour la recherche d’enfants disparus et de tombes anonymes. Raymond parle régulièrement de décolonisation des archives dans le cadre de présentations et de conférences.
Monica Ittusardjuat
Monica Ittusardjuat est une aînée inuite et une survivante des pensionnats indiens à Chesterfield Inlet et au Manitoba. Monica est titulaire d’une maîtrise en éducation et possède une vaste expérience dans la promotion de la langue et de la culture inuites. Elle a travaillé avec l’Inuit Tapiriit Kanatami en tant que coordonnatrice nationale des langues inuites et en tant que promotrice linguistique, interprète, traductrice et instructrice pour diverses institutions au Nunavut, y compris le Collège de l’Arctique du Nunavut et le Centre Pirurvik. Elle a également travaillé comme coordonnatrice du mieux-être pour Nunavut Tunngavik Inc. Elle a été membre du conseil d’administration de la Fondation autochtone de guérison et a fait partie de deux groupes d’experts de la Commission du droit du Canada sur la violence dans les pensionnats indiens et les mauvais traitements en établissement.
Rebekah Jacques
Rebekah Jacques, citoyenne de la Nation métisse de l’Ontario, travaille actuellement comme médecin légiste au London Health Sciences Centre en Ontario et comme coroner investigatrice au Bureau du coroner en chef. Elle est également professeure adjointe à l’École Schulich de médecine et de dentisterie de l’Université Western, où elle enseigne sur des sujets tels que les traumatismes, les examens post-mortem et le rôle des pathologistes en tant que témoins experts. Au cours de sa carrière, Rebekah s’est principalement intéressée à l’éthique de l’engagement des enquêtes judiciaires et médicales auprès des peuples autochtones, notamment à la façon dont les informations sur la cause du décès peuvent être partagées d’une manière qui favorise davantage la guérison.
Andrew Martindale
Andrew Martindale possède une vaste expérience de l’utilisation, et des limites, des technologies de recherche au sol, notamment du géoradar, et est professeur au Département d’anthropologie de l’Université de la Colombie-Britannique. Andrew travaille en partenariat avec les Premières Nations Musqueam et Penelakut pour rendre les technologies de recherche au sol plus accessibles aux communautés engagées dans la recherche de tombes anonymes et d’autres sites funéraires. Ses recherches universitaires, menées principalement en territoire tsimshian, ont porté sur l’importance de l’histoire orale. Il est membre du groupe de travail sur les tombes anonymes de l’Association canadienne d’archéologie.
Brenda Reynolds
Brenda Reynolds, experte saulteuse en guérison fondée sur la culture et les traumatismes, possède une vaste expérience dans la conception et la prestation de services de santé et de bien-être pour les survivants des pensionnats, leurs familles et leurs communautés. Ancienne conseillère des pensionnats, elle a mis sur pied le premier programme pilote destiné à offrir un soutien aux survivants des pensionnats, à leurs familles et à d’autres témoins dans le cadre de la Convention de règlement relative aux pensionnats autochtones. Elle a travaillé comme coordonnatrice du soutien à la santé et agente de liaison avec la Commission de vérité et réconciliation, et a également dispensé des formations sur les pratiques tenant compte des traumatismes à un grand nombre d’organisations. Elle est titulaire d’une maîtrise ès arts en psychologie de l’orientation et est actuellement candidate à un doctorat en psychologie.
Kisha Supernant
Kisha Supernant, archéologue métisse ayant des racines en Alberta et à Red River, travaille avec des communautés autochtones à la planification et à la conduite de recherches de tombes anonymes en utilisant différentes technologies, dont le géoradar et l’imagerie par drone. Elle est directrice de l’Institute of Prairie and Indigenous Archaeology et professeure d’anthropologie à l’Université de l’Alberta à Edmonton (Amiskwaciwâskahikan). Présidente fondatrice du groupe de travail sur les tombes anonymes (créé en juin 2021) de l’Association canadienne d’archéologie, Kisha est également membre de l’Alberta Knowledge Network for Unmarked Graves. Elle a donné de nombreuses entrevues aux médias pour expliquer les enjeux liés à ces questions.
Kona Williams
Kona Williams est une médecin légiste et coroner chez crie et mohawk, ainsi qu’agente de liaison auprès des Premières Nations pour le Service de médecine légale de l’Ontario. Elle est actuellement directrice de l’Unité régionale de médecine légale du Nord-Est à Sudbury, en Ontario, et coprésidente du Comité sur la santé des Autochtones du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Disposant d’une certaine expérience dans les enquêtes sur les morts violentes et suspectes, Kona a agi à titre de témoin experte dans le cadre de poursuites au criminel.